Une nouvelle aventure pour Marc Garin avec Binche

À la recherche d’un nouveau directeur technique de l’école des jeunes, la RUS Binche a trouvé le remplaçant de Pascal Meuniez. Après avoir tourné une page de quatre ans avec Estinnes comme responsable technique des jeunes, Marc Garin occupera désormais le poste de directeur technique et relèvera un nouveau défi avec Binche.

Après avoir passé quatre ans comme responsable technique des jeunes d’Estinnes, Marc Garin rebondit à la RUS Binche pour un nouveau challenge en devenant le nouveau directeur technique de l’école des jeunes.

Suite à la démission de Pascal Meuniez, Binche était à la recherche d’un nouveau directeur technique de l’école des jeunes. « Je peux monter d’un niveau. Binche a une équipe qui évolue en 3ème division ACFF. Derrière, ça entraîne d’autres infrastructures, d’autres moyens. Le président m’a exposé son projet basé sur l’avenir », explique Marc Garin. « Celui-ci est établi sur cinq ans. L’idée est de créer une école de jeunes digne de ce nom. Le projet est ambitieux et très intéressant. Pour ma part, j’avoue que c’était un peu une surprise mais une surprise agréable que l’on ait pu penser à moi. Ensuite, je pense que c’est également la reconnaissance d’un travail accompli pendant quatre années à Estinnes. Nous sommes dans une région avec énormément de jeunes. Binche a un passé lointain mais un passé de « prestige » dans la région. L’idée est de justement relancer l’école de jeunes qui pourra à moyen terme et à long terme un jour venir apporter des jeunes au sein de l’équipe première. Le travail est devant nous. »

Objectif Label trois étoiles

Le Label trois étoiles sera l’un des objectifs pour le nouveau directeur technique des jeunes. « Je suis quelqu’un qui suit toute l’évolution de l’ACFF via les cours, les formations. Il y a également le système de Label. Pour Binche, le Label trois étoiles est également le projet d’avenir (NDLR : Binche a deux étoiles pour le moment). La philosophie sera en parallèle avec ce que l’ACFF met en place depuis plusieurs années. Maintenant, ma manière de voir le football ne sera pas spécialement différente entre Estinnes et Binche. L’idée est de structurer nos jeunes, des plus petits jusqu’aux plus grands et d’imposer une philosophie de jeu, d’évolution et d’intégrer un maximum de jeunes de la région dans ce futur plan. »

Partir l’esprit tranquille

Marc Garin tient également à remercier Estinnes de lui avoir laissé l’opportunité de s’occuper des jeunes. « Si j’en suis là, c’est aussi grâce à Estinnes et au président José Gantois qui m’a laissé la chance de prendre le centre de formation en main. Je n’avais aucune expérience dans ce domaine à ce moment-là comme coordinateur de jeunes et directeur technique. Dans le monde du football, il faut avoir de la chance et parfois, il faut qu’elle soit accordée par une simple personne. Je dois cette chance au président. À Estinnes, c’était ma quatrième année, cinquième si l’on compte l’année quand je suis venu coacher. Je pense que j’ai apporté ma griffe. Je peux partir l’esprit tranquille. Maintenant, quelqu’un prendra le relais et amènera à son tour ses idées. Ça fait partie du monde du football. Je suis un peu dans l’esprit clubman dans le sens où je n’ai pas fait 20 clubs depuis que je suis dans le coaching, loin de là. Estinnes reste mon village, c’est là où j’ai débuté, où j’ai joué en première. Ça reste un club de cœur. Mais refuser une proposition tel qu’atteindre le niveau de national et avoir la chance d’avoir les clés d’une formation comme à la RUS Binche, je pense qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui peuvent refuser, surtout quand on a un minimum d’ambitions. De plus, je vais également travailler avec des gens avec qui j’ai déjà travaillé comme par exemple André Biotto, Gianni Schena, Pino Rotulo. J’en oublie mais ce sont toutes des personnes d’expérience. »

© Alexandre Dramaix – SudPresse Sports – 03/05/2021