“J’ai effectué toute ma formation à l’URS Centre jusqu’à l’âge de 18 ans. Comme il était compliqué de percer, j’ai effectué un premier passage à l’AC Le Roeulx qui était alors en P2.” Le joueur a été contraint suite à un accident, de mettre sa carrière entre parenthèses pendant un an. “J’ai ensuite repris la foot à Maurage le club de mon village, juste pour le plaisir. Après deux saisons, j’ai repris goût au jeu. J’ai rejoint le RFCR Symphorinois en P1, avec qui j’ai connu la montée vers la D3 amateurs. Mais j’ai immédiatement signé à Anderlues en P1, je n’y ai joué que 10 matchs, j’ai du subir une opération.”
Le joueur effectue ensuite un second passage au Roeulx sous les ordres de indéboulonnable Pierro Rizzo avant de poser son sac rue du cœur Dolent. “J’ai pu suivre l’accession au titre amplement méritée des Binchois cette saison, nous étions dans la même série. Les contacts se sont rapidement noués, depuis mon passage à Anderlues, j’entretiens une bonne relation d’amitié avec Gianni Volpe actif maintenant comme manager à la RUS Binche.”
Le joueur formé en numéro 10 ou second attaquant, aura plaisir de retrouver des joueurs comme Askin Yaman ou Kevin Lespagne aux côtés desquels il a déjà pu évoluer. “Je connais aussi certains autres joueurs, nous avons eu l’occasion de nous rencontrer dans bien d’autres circonstances.” Sur le terrain, il se définit comme un gagnant, dans le vestiaire il faut groupe. “Et en ce qui concerne l’après match, je reste aussi avec le groupe. C’est important la cohésion.”
En cette période de confinement difficile pour tout le monde, il est important de se maintenir en forme. “J’ai pris pour hahabitude de faire énormément de course pour le cardio. Et quand l’occasion se présente, je fais aussi quelques exercices à la maison.” D’un point de vue personnel, le joueur se dit chanceux de pouvoir continuer à travailler. Ouvrier dans le bâtiment et habitué donc de travailler en extérieur, c’était important de maintenir cette activité. “Je suis quelqu’un qui n’a pas spécialement l’habitude de rester chez lui, comme pour tout le monde ça semble long, je tourne comme un lion en cage.” Le joueur d’habitude très proche de sa famille, cette situation commence également à peser à ce niveau. “C’est pour notre bien, il faut tenir bon. Pour le bien de tous, il faut pouvoir persévérer. Pour que chacun puisse retourner à la vie normale et pour nous sportifs retrouver les terrains.”
À l’heure actuelle, la reprise se fait de plus en plus attendre…
© Valentin Deblandre – rusbinche.be
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