Les incidents commencent tout d’abord par le mécanisme de fraude organisée mis en place par les ultras rochefortois pour faire rentrer gratuitement leurs supporters à l’intérieur de l’enceinte, notamment en passant discrètement des tickets non oblitérés à leurs homologues dans la file d’attente, à l’extérieur.
L’étude des images confirme même le flagrant délit de l’un d’entre eux qui a purement et simplement franchi le mur d’enceinte pour ne pas s’acquitter du droit d’entrée au match.
Vient le second incident, sans discussion possible, le plus grave, déclenché par certains de nos (présentés en tant que tel) « supporters ». Pour ce volet également du dossier, les images vidéos sont sans appel et permettront aux forces de l’ordre de dresser de nouveaux procès-verbaux voire de renforcer la portée de ceux rédigés dès hier soir en marge de la rencontre.
De part et d’autres il y a eu des blessés, et l’on peut s’avancer à dire que les plus sérieusement touché ont participé à l’échauffourée et qu’ils ont trouvé, quelque part, la juste récompense de leur imbécilité.
Mais il y a eu aussi des épouses, des mamans, des enfants rochefortois et binchois qui se sont retrouvés pris au milieu d’un déferlement d’une bestialité sans nom, et des réelles victimes qui, elles, ont pris des coups pour protéger ces personnes.
Et à toutes celles et tous ceux qui souhaitaient assister à un bon match de football de haut de classement en D2 amateurs, et qui sont rentrés à la maison choqués, abasourdis, voire blessés, la direction de notre club ne peut présenter que ces plus sincères excuses en insistant que le comportement d’une demi-douzaine de personnes ne peut pas être représentatif de notre club….Mais qu’elles en démolissent ainsi la crédibilité et celle de ses bénévoles auprès des partenaires commerciaux, des partenaires institutionnels et de l’ACFF.
L’usage de la violence n’est pas un moyen de défendre le blason de l’équipe que l’on affirme aimer et soutenir au quotidien.
Et, avec l’aide des forces de l’ordre, de la fédération et des moyens administratifs à notre disposition, nous sommes décidés à éradiquer ce mal une fois pour toutes.