Andrea Schifano ravi de rejoindre Hornu et Saïd Khalifa

© C.F. - SudPresse Sports

C’est le tout premier renfort du Léo hornutois pour la campagne 2021-22. Et quel renfort ! Andrea Schifano a quand même connu le plus haut niveau. Et à 29 ans, il a encore pas mal d’atouts à mettre au service d’un groupe.

Plusieurs raisons ont incité le médian à accepter ce nouveau défi. « Je bosse à pauses désormais, avec tout ce que cela implique. Par exemple, je ne connais jamais mes horaires à l’avance. À partir de là, histoire de rester correct avec les joueurs de la RUS Binchoise, j’ai préféré de moi-même en rester là. D’ailleurs, après avoir participé à la préparation, l’été dernier, j’avais arrêté au profit du boulot. Et je ne comptais pas nécessairement reprendre… »

Jusqu’à ce qu’il croise Saïd Khalifa et qu’ils parlent de foot, évidemment. « Nous avons trouvé un arrangement : quand je ferai les après-midi, je m’entraînerai seul, les matins, afin de garder le rythme ». Andrea se fait une joie de travailler sous les ordres du T1 hornutois : « Je le connais de longue date et nous avons toujours eu de bons rapports. Saïd, c’est comme un grand frère pour moi. Cela fait des années que nous cherchons à défendre les mêmes couleurs, mais il y a toujours eu quelque chose qui coinçait, qui nous forçait à reporter. Mais cette fois, c’est la bonne ! »

À deux pas de chez lui

D’autres raisons ont poussé le Montois de naissance à s’engager : la réputation du matricule 129 et la proximité. « Le Léo présente toujours de belles équipes, ambitieuses. Et puis, même si j’apprécie la mentalité en vigueur dans la région du Centre, j’habite Frameries, à deux pas d’Hornu. Ce qui présente un avantage non négligeable : si je dois quitter l’entraînement un peu plus tôt pour raisons professionnelles, cela ne posera pas problème. À Binche, en D3 qui plus est, c’était plus compliqué à envisager ».

Andrea s’apprête donc à évoluer en P1, un étage qu’il a déjà arpenté avec l’USGTH. « Je descends dans la hiérarchie, oui, mais à mon âge, on ne vise plus la Ligue des Champions (rires) ! J’ai eu la chance de jouer en D1 belge avec Mouscron, ainsi qu’en Ligue 2 avec Arles-Avignon. Aujourd’hui, je ne demande qu’à pratiquer à nouveau cette passion qui m’anime depuis tout petit. Je ne peux pas faire « sans ». Et puis, la P1 garde un bon niveau général, même si, je trouve, elle a un peu régressé sur le plan physique ».

L’endurance, son point fort

À cet égard, le néo-Hornutois se dit en bonne forme. « J’ai du mal à rester sans bouger. Lors du premier confinement, j’ai passé des journées entières à m’entretenir en vue d’une éventuelle reprise des championnats. Et pour moi-même aussi, pour me sentir bien. Avec le boulot, c’est devenu moins évident, mais dès que l’occasion se présente, je m’exerce. Au menu : des séances d’endurance, mon point fort, et des ateliers physiques à la maison. Mes expériences au haut niveau m’ont appris pas mal de choses dans le domaine. Je sais ce que je peux faire et ce qu’il convient d’éviter. Voilà pourquoi j’ai toujours préféré me préparer seul ».

Andrea l’avoue : il se sent déjà très motivé par le nouveau challenge qui l’attend à Hornu.

© François Michel – SudPresse Sports – 15/02/2021